12/30/2007

Pra não dizer que não falei das flores do mal, meu semelhante, meu irmão!

Claro que o que lerão abaixo é para mostrar que sou culta, fashion, lida, viajada -e outras viadagens. O fato é que eu tinha que contrabalançar o Belchior aí de baixo. Já pensou se algum leitor entre de verdade por aqui e considere que só o filósofo bigududo seja meu ídolo e saia por aí bradando que eu disse que o Todo Phoderoso está morto? (Deus me livre). Eu também gosto de outras coisas, tá bom? Mas continuo apaixonada. Esta sim, uma viadagem da qual não abro mão.
Divirtam-se com as flores do bem do Baudelaire:

La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent!
Aux objets répugnants nous trouvons des appas;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;

C'est l'Ennui ! - l'oeil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !

(Au lecteur - Charles Baudelaire - Le fleurs du mal)

(Um passarinho vermelho contou-me que Marilena Do Oiapoque eu Caí escreverá "As Flores do Mao". Será verdade? Será mentira? Ou só fruto de sua imaginação? Espero que seja verdade. Essa humorista entendida (hummmm) em Spinoza realmente me faz gargalhar)

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